Course stressante aux chiffres, ambiance tendue, management toxique, déséquilibre de vie personnelle et professionnelle… Le burn-out touche plus de 3 millions de personnes en France.  En tant qu’employeur·e, vous avez un rôle à jouer pour éviter que cela n’atteigne vos collaborateur·rices.

Retour sur le burn-out

Le burn-out est un état dépressif qui se manifeste par un épuisement intense dont on peut être victime après une situation de stress intense : hypertension, maladies cardio-vasculaires… Survenant dans les professions impliquant un haut niveau de responsabilité et de pression, il est la conséquence d’un manque de confiance en soi, d’une trop grande pression, d’un harcèlement moral, d’une mutation professionnelle. Il est important d’être attentif aux signes d’alertes. Les symptômes qui permettent de se rendre compte qu’on est victime d’un burn-out sont :

  • Anxiété ;
  • Fatigue excessive ;
  • Perte de confiance en soi ;
  • Irritabilité ;
  • Sensation d’épuisement ;
  • Troubles du sommeil ;
  • Difficulté à se concentrer ;
  • Absence de motivation ;
  • Douleurs physiques.

Les traitements contre le burn-out

Il est essentiel d’effectuer un travail sur soi-même en reconnaissant les signes du burn-out avant qu’il ne s’aggrave Lorsqu’il est diagnostiqué, la ou le médecin prescrit un arrêt de travail d’une durée de plusieurs semaines. L’aide d’un·e thérapeute ou d’un·e psychologue permet par ailleurs de trouver des solutions pour aller mieux. Selon la période d’arrêt de travail, une réadaptation professionnelle peut s’avérer nécessaire.

Pour éviter le burn-out, il faut apprendre à se détendre et à s’écouter. Pour cela, on peut prendre des vacances, participer à des activités physiques ou des loisirs ou encore aller chez le médecin pour vérifier qu’il n’y a pas de pathologie. Il s’agit également d’apprendre à exprimer ce que l’on ressent pour éviter de garder ses maux et identifier ses propres limites. L’équilibre de soi est la clé pour prévenir un burn-out.