Bien des métiers surgissent aujourd’hui, nés d’une révolution professionnelle assez récente. Les fondateur·rices de ces nouvelles sociétés, souvent des startups, s’identifient quasiment tous comme entrepreneur·ses. Les managers de transition se situent dans cette catégorie avec une dimension plus intrepreneuriale.

Retour sur le métier d’entrepreneur·se

Un·e entrepreneur·e entreprend une nouvelle démarche à travers la seule force de sa volonté, sans s’adosser à une entreprise existante. Certains exemples tels Henry Ford, Yoichiro Honda, Walt Disney ou encore Bill Gates ont montré la voie. Plus récemment, Elon Musk, Mark Zuckerberg et autre Jeff Bezos deviennent une source d’inspiration pour la génération Y.

La plupart des entrepreneur·ses sont concentré·es sur le business quasiment non-stop. Chaque activité est un challenge, le goût du risque les caractérise. Les obstacles ne leur font pas peur, et elles ou ils se relèvent toujours avec succès de leurs échecs. Le travail ne les impressionne pas, c’est un mode de vie. L’envie d’apprendre toujours plus et de découvrir est une constante.

Les particularités intrapreneuriales du management de transition

Concernant les managers de transition, nous préférerons parler d’intrapreneur·ses car elles et ils exercent au sein d’une structure déjà existante et n’ont pas vocation à rester. En revanche, leur état d’esprit reste le même : elles ou ils innovent en permanence, puisque les missions ne se ressemblent pas. Créatif·ves, disruptif·ves, ce sont de vrai·es ambassadeur·rices de la formation continue. Former les équipes, proposer des ajouts stratégiques en créant des postes pivots, maîtriser le panel de talents déjà disponibles au sein de l’entreprise…

Voilà autant de domaines dans lesquels les managers de transition excellent. Dans de nombreuses entreprises en difficulté, les managers intrapreneurs sont une source de stabilité et d’inspiration pour les collaborateur·rices. C’est même un maillon fondamental de la réussite managériale.