Comme beaucoup d’entreprises en France, la vôtre est sans doute administrée par un management vertical. Considéré comme le principal élément du succès de la Révolution industrielle, ce modèle est aujourd’hui décrié par un grand nombre de spécialistes de l’organisation du travail. La Révolution numérique prône un type de management plus horizontal où les niveaux hiérarchiques et les frontières entre les départements s’estompent au profit d’un travail collaboratif.

Dans une structure verticale, on distingue deux niveaux de management : le management stratégique et le management opérationnel. La transmission de l’information et des commandements va du haut vers le bas. La ou le dirigeant principal tranche les choix stratégiques qu’il peut discuter avec sa direction. Cette dernière confie la mise en place des projets à des managers et à des superviseur·ses qui définissent alors les plans d’action exécutés par les salarié·es.

Retour sur la structure pyramidale

L’organigramme d’une entreprise hiérarchisée rappelle la forme d’une pyramide. Elle s’inspire des structures militaires où la hiérarchie et la spécialisation des tâches sont les fondements d’une organisation efficace. La structure pyramidale décompose un projet global en petites missions attribuées à des divisions spécialisées dans un domaine bien défini. Chaque division réalise sa mission en respectant les méthodes définies et les délais annoncés.

Frederick Taylor (1856-1915) est l’un des pionniers de la théorisation du management hiérarchique. Il en décrit les mécanismes dans son ouvrage The Principles of Scientific Management (1911). Quelques années plus tard, Henry Ford (1863-1947) renforce la notion de la spécialisation des tâches et implante le travail à la chaîne. Cette compartimentation des tâches est un principe fondamental de la Révolution industrielle.

La transformation numérique et le management horizontal

La révolution numérique a bouleversé ce type de management. Les nouveaux moyens de communication, les SMS, les emails, les messageries instantanées s’opposent à un filtrage de l’information. Les projets sont appréhendés d’une manière différente. Les départements communiquent entre eux librement. Chacun·e a une vision globale de l’objectif et comprend l’importance de son apport dans ce projet. Les dirigeant·es échangent avec leurs employé·es et ces dernier·ières donnent leur avis sur l’objectif et les méthodes.

Si vous souhaitez implanter un management collaboratif dans votre entreprise, le mieux est de faire appel au Management de Transition. Cette ou ce cadre expérimenté peut diriger le changement dans votre entreprise en établissant un état des lieux puis en mettant en place des méthodes adaptées à une organisation collaborative.