Un management toxique peut provoquer des dommages importants sur le fonctionnement d’une équipe. En tant que manager ou salarié·e, vous devez prendre en compte ce type de comportement car ils sont néfastes pour l’entreprise.

Manager une équipe est un métier complexe qui requiert des compétences spécifiques. Les rôles d’un·e manager sont divers :

  • Générer un climat de confiance ;
  • Motiver les salarié·es et les former ;
  • Réaliser les objectifs fixés par la direction.

La ou le manager doit être capable d’encadrer un groupe de personnes afin de lui apporter son savoir-faire en vue de mettre en œuvre une mission. Pour cela, il lui faut certaines compétences telles que :

  • La communication ;
  • Le sens de l’organisation ;
  • L’écoute ;
  • La diplomatie ;
  • La gestion de crise.

La ou le manager doit être autant impliqué·e que les membres de son équipe dans le projet. Elle ou il doit ainsi comprendre les objectifs de l’entreprise et ceux des salarié·es tout en créant une confiance mutuelle afin que l’équipe travaille dans le même sens qu’elle ou que lui.

Retour sur le management toxique

Il existe différents types de managers toxiques :

  • La ou le manager malveillant qui met en lumière vos erreurs, aussi petites soient-elles. Son objectif ? Souligner votre incompétence en mettant en avant des détails sans réelle valeur ajoutée ;
  • La ou le manager idéaliste qui établit des objectifs irréalistes et non atteignables, tout en bloquant les échanges ou en se rendant indisponible ;
  • La ou le manager dominant qui abuse du pouvoir hiérarchique en ayant la tendance à critiquer, voire à humilier en public. Cette personne se sert de son pouvoir pour manipuler les autres et obtenir ce qu’elle ou il veut ;
  • La ou le manager meneur qui a tendance à être plus focus sur les résultats plus que sur son équipe, sans chercher à s’adapter au rythme de ses collaborateur·rices ;
  • La ou le manager extrême qui adopte une attitude trop énergique : très encourageant·e, très investi·e, très exigeant·e, très pressé·e, quitte à épuiser sur le long terme ses collaborateur·rices.

Les conséquences du management toxique

Face à un management toxique, l’employé·e préfère garder le silence par pudeur. Cela engendre des conséquences parfois dramatiques :

  • Sur le plan cognitif : l’employé·e épuisé ne va pas effectuer ses tâches correctement ;
  • Sur le plan émotionnel : l’employé·e a tendance à être plus stressé·e, anxieux·se, irritable, voire à se replier ;
  • Sur le plan somatique : l’employé·e ressent des douleurs chroniques dans le dos, les épaules, avoir des vertiges ou souffrir de troubles du sommeil ;
  • Sur le plan comportemental : l’employé·e peut développer des relations conflictuelles avec d’autrui.

Un manager toxique peut également faire beaucoup de dégâts sur le moral d’une équipe qui se sent :

  • Moins encline à collaborer ;
  • Moins satisfaite de leur travail et de leur rémunération ;
  • Moins productive.

Ce n’est pas seulement les employé·es qui souffrent des effets négatifs d’un management toxique, mais aussi l’entreprise qui peut perdre sa clientèle, ses profits voire ses employé·es.

Réagir face à un management toxique

S’il est difficile de faire face à un management toxique, il existe des étapes à suivre pour essayer de gérer la situation de manière appropriée :

  • Comprendre la source du comportement toxique : est-ce qu’il s’agit d’une personnalité qui a toujours été ainsi ou y a-t-il des circonstances qui ont contribué à cela ?
  • Communiquer clairement ses sentiments et ses besoins en essayant de rester calme et professionnel ;
  • Tenir compte de son propre bien-être en veillant à prendre du temps pour se détendre et se ressourcer ;
  • Parler à quelqu’un de confiance, un·e collègue, un·e mentor ou un·e reponsable RH pour bénéficier d’un soutien et trouver des moyens de gérer la situation.

Si le comportement toxique persiste malgré ces solutions, il est important de faire part de ses préoccupations à quelqu’un qui peut agir concrètement.

Le recours au management de transition

Sur une période définie, la ou le manager de transition répond à différents enjeux, notamment la gestion de crise, tout en se chargeant de la mise en œuvre d’une nouvelle politique managériale. Elle ou il peut prendre le relais d’un·e manager toxique pour donner des ordres clairs et motivants, tout en établissant des relations de confiance.