Pour qu’une entreprise soit considérée comme hyper-croissante, elle doit remplir deux conditions : avoir un chiffre d’affaires supérieur à 3 millions d’euros et maintenir une croissance annuelle de 15% ou plus sur une durée de 3 ans minimum.

Il existe aujourd’hui 3 types d’entreprises remplissant les conditions d’une situation d’hyper-croissance :

  • Les start-ups (CA < 10M€) qui représentent 63.78% ;
  • Les scale-ups (CA entre 10 et 50M€) qui représentent 28.97% ;
  • Les ETI (CA > 50M€) qui représentent à 7.26%.

La grande majorité de ces entreprises est spécialisée dans le secteur tertiaire. 14% d’entre elles doublent en moyenne leur croissance annuelle.

Les risques de l’hyper-croissance

Dans une situation d’hyper-croissance, l’entreprise est confrontée à de sérieuses transformations : 71% des dirigeant·es déclarent avoir déjà eu au moins une difficulté à surmonter ; 57% affirment avoir eu des soucis au niveau du recrutement, dus à l’absence de service RH au sein de l’entreprise. Le second problème évoqué (à 37%) est lié à la gestion de la trésorerie qui, dans 10% des cas, met l’entreprise dans de très sérieuses difficultés financières. Le troisième problème le plus cité est la gouvernance interne (à 22%) avec, comme solution la plus favorisée, le recours à des expert·es externes.

Les solutions de l’hyper-croissance

Les leviers de croissance sont nombreux et requièrent parfois des compétences que l’entreprise ne maîtrise pas forcément. La venue d’un·e manager de transition (DG, DRH, DAF) peut être un apport bénéfique dans le développement de la croissance d’une start-up, d’une scale-up ou d’une ETI. La stimulation de la croissance peut entraîner de nouveaux besoins dans l’ensemble des branches de l’entreprise, que ce soit en comptabilité, en ressources humaines ou bien en logistique par exemple. Tous ces besoins peuvent être traités par un·e manager de transition en charge de l’harmonisation de l’ensemble des procédures à mettre à niveau.

Dans une situation d’hyper-croissance où tout évolue rapidement, l’entreprise peut vite devenir inadaptée ou insuffisamment développée. Pour faire face à ce phénomène, plus de la moitié des dirigeant·es fait appel à des expert·es externes afin de les accompagner dans ces évolutions.