Piloter un plan de retournement est un exercice délicat. Cette responsabilité doit être confiée à un·e spécialiste des restructurations d’entreprise, qui doit faire preuve de clairvoyance, de détermination et de structure. En cela, le Management de Transition s’avère la solution idéale !

Lorsqu’une entreprise évolue dans un marché concurrentiel, son environnement offre de nombreuses opportunités mais comporte également des risques sérieux. Une erreur économique ou opérationnelle peut la précipiter dans une situation dangereuse. Une fois ce stade atteint, seul un plan de retournement peut rétablir l’équilibre en identifiant des opportunités commerciales grâce au marketing, à l’innovation ou à la conquête de nouveaux marchés.

Préparation d’un plan de retournement

La mise en place d’un plan de retournement suit une procédure précise. Dans un premier temps, il convient d’établir un diagnostic en identifiant les forces et les faiblesses de l’entreprise, mais aussi les opportunités et les menaces du secteur d’activité :

  • La trésorerie est le premier indicateur de l’état de l’entreprise : les entrées et les sorties sont analysées dans le détail ;
  • L’organisation de l’entreprise fait l’objet d’une étude approfondie.

Pour réaliser cet exercice, le Management de Transition offre une solution parfaite. Spécialistes de la restructuration d’entreprise, ces professionnel·les établissent le diagnostic rapidement tout en proposant des plans d’action adaptés. Disposant de toutes les informations, les dirigeant·es peuvent alors valider le plan de retournement.

Pilotage d’un plan de retournement

En suivant des indicateurs essentiels, la ou le Manager de transition met en place des mécanismes efficaces pour améliorer la trésorerie. Elle ou il veille à récupérer l’argent dû et à le sécuriser. Il existe un panel d’outils pour y parvenir : escompte, affacturage, dailly, assurance-crédit… Elle ou il engage aussi des discussions avec les fournisseurs et les banques afin de renégocier la dette.

Choix d’un plan de retournement

La restructuration d’une entreprise implique des décisions difficiles. La réduction des frais de fonctionnement, et donc de la masse salariale, est un sujet épineux. Avant de licencier des employé·es disposant d’un savoir-faire précieux, il faut privilégier des mesures temporaires comme la signature d’accords de flexi-sécurité, de compétitivité emploi ou avoir recours au chômage partiel. L’essentiel est de ne pas hypothéquer l’avenir et de pouvoir ré-enclencher l’activité le moment venu.

Finalisation d’un plan de retournement

Durant 6 à 18 mois, la ou le manager de transition suit un plan de retournement dont les progrès se mesurent à la lumière des indicateurs essentiels. Au terme de cette période, l’entreprise est pérenne. Les nouvelles procédures et l’établissement des points de contrôles lui permettent alors de reprendre les rênes de sa compagnie.